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Et si les fleurs étaient essentielles?

  • jonathan aubert
  • 2 févr. 2021
  • 1 min de lecture

Condamnés à fermer leurs boutiques, les fleuristes subissent de plein fouet les effets de la crise sanitaire tandis que les jardineries restent ouvertes. Une rose n’est-elle pas aussi indispensable qu’une plante verte?


La décision est sans appel. Comme les libraires, les fleuristes ont été relégués au rang des commerces non essentiels. Condamnés à fermer leurs portes. Avec, pour seul lot de consolation, l’autorisation de vendre quelques bouquets, jusqu’au 1er novembre, pour fleurir les sépultures de nos défunts. «Comme si notre métier se résumait à écouler des chrysanthèmes», ironisait avec nous un fleuriste parisien en début de semaine.


Aujourd’hui, c’est toute la profession qui est à terre. Sans voix devant ce non-sens. D’un côté, les fleuristes sont contraints d’arrêter provisoirement leur activité, de l’autre les jardineries restent ouvertes. Une rose n’est-elle pas aussi indispensable qu’une plante verte? À quel titre peut-on décréter qu’un bouquet de fleurs n’est pas essentiel? À la vie, au bien-être?


Nous sommes en train de détruire l’ADN de la France. La place du village et tous ses petits commerçants
 
 
 

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